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« Les belles lettres se sont faites une place sur Facebook, Twitter et Instagram, outils de promotion ou de prolongement de la création » indique Slate.fr, signe que l’écrit doit bien être au cœur de la communication, fut-elle digitale . Photo Caio Resende

Par Isabelle GAZANIA

On a tellement pris l’habitude d’associer réseaux sociaux et algorithmes que parler ligne éditoriale et qualité de l’écrit parait accessoire. Au point que l’on préfère promouvoir émoticône et hashtag plutôt que pertinence du contenu. Et pourtant, s’il y a une place forte que les belles lettres doivent (ré)investir, c’est bien la Toile !

« Sur Instagram, c’est cool, on met un maximum de photos et ça marche ! » Entendu lors d’une formation « Collectivités territoriales et communication web 2.0 » que j’animais, cette petite phrase traduit une idée reçue. S’il est indiscutable qu’une photothèque bien fournie doit vous amener à créer un compte Instagram ou Pinterest, ne négligez pas pour autant la tribune qui vous est offerte pour vous exprimer. A l’instar de la ville de Toulouse, qui, loin de se contenter de lister les hashtags prédéterminés en amont ou connus comme faisant l’unanimité parmi ses followers, rédige un court article sur les travaux en cours autour d’une des places les plus chéries par ses concitoyens. Et les commentaires joyeux de fuser, ensuite, un internaute ne manquant pas de signaler de surcroît que le Musée Saint Raymond, le beau bâtiment abritait les pèlerins en route vers Saint Jacques. Rien de plus que le sentiment d’appartenance, en l’occurrence à une ville à la richesse patrimoniale connue bien au-delà de ses frontières.

Une des images les plus likées sur ce même compte est elle aussi accompagnée d’un article sur Guillaume Gomez, chef de l’Élysée, qui a été officiellement intronisé par la confrérie du Porc Noir de Bigorre.

Rédiger, c’est bien, encore faut-il ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’à l’écrit en restant confiné dans un cadre institutionnel. Sur les réseaux sociaux, on peut fédérer en créant un sentiment d’appartenance via l’histoire locale sur Facebook…

et même appeler ses followers à partager leurs archives sur Twitter, rendre hommage aux disparus tel le département de Loire Atlantique envers Agnès Varda et même faire de la poésie à l’instar de la Ville de Paray le Monial.

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