[et_pb_section transparent_background= »off » allow_player_pause= »off » inner_shadow= »off » parallax= »off » parallax_method= »on » padding_mobile= »off » make_fullwidth= »off » use_custom_width= »off » width_unit= »off » custom_width_px= »1080px » custom_width_percent= »80% » make_equal= »off » use_custom_gutter= »off » fullwidth= »off » specialty= »off » admin_label= »section » disabled= »off »][et_pb_row make_fullwidth= »off » use_custom_width= »off » width_unit= »off » custom_width_px= »1080px » custom_width_percent= »80% » use_custom_gutter= »off » gutter_width= »3″ padding_mobile= »off » allow_player_pause= »off » parallax= »off » parallax_method= »on » make_equal= »off » column_padding_mobile= »on » parallax_1= »off » parallax_method_1= »on » parallax_2= »off » parallax_method_2= »on » parallax_3= »off » parallax_method_3= »on » parallax_4= »off » parallax_method_4= »on » admin_label= »row » disabled= »off »][et_pb_column type= »4_4″ disabled= »off » parallax= »off » parallax_method= »on » column_padding_mobile= »on »][et_pb_text background_layout= »light » text_orientation= »left » admin_label= »Text » use_border_color= »off » border_style= »solid » disabled= »off »]

Ah les réseaux sociaux ! On les regarde de loin, on ne veut pas en entendre parler et pourtant, sans cesse, ils se rappellent à nous. Les médias nous en rabattent les oreilles et il faut bien reconnaître que les citoyens, et pas seulement les jeunes générations, se les sont appropriés (1). Les politiques aussi. Loin de nous l’idée de vouloir vous faire lorgner du côté de Donald Trump qui tweete plus vite que son ombre, mais plutôt de celui de certaines mairies qui boostent leur ville, d’un simple clic. Alors, vous vous y mettez quand ?

Par Isabelle GAZANIA, consultante en stratégie éditoriale et usages des TIC
Twitter, Instagram, Facebook, LinkedIn, Snapchat… bien qu’une minorité d’entre elles retardent encore l’échéance, les collectivités territoriales ont bien compris à quel point les réseaux sociaux étaient incontournables. Pas question pour elles de remiser au placard les outils de communication traditionnels mais de reconnaitre un « enjeu de communication et de circulation d’informations mais aussi de mobilisation et de participation politique. » (2)
Si, en 2014, 100% des maires des 30 plus grandes villes de France avaient déjà investi la Toile, (3), plus de la moitié des moyennes et grosses collectivités territoriales possédaient un compte Facebook en 2015. Avec parfois une vraie maîtrise comme la ville de Grenoble qui, réactive, a su échanger avec sa communauté sur la modification de la limitation de vitesse dans l’agglomération. Sur Twitter, ce sont davantage les maires des petites communes qui tirent leur épingle du jeu, à l’instar du jeune maire de Ploemeur, Ronan Loas, qui dominait largement la compétition avec ses 88 600 tweets postés en 2016. Quant à Instragram, l’outil My Observatoire notait en août dernier que la présence des collectivités avait été multipliée par quatre en un an (4), Lyon en tête.
Des élus ayant placé les réseaux sociaux au cœur de leur communication publique et avec raison car ils ont tout à gagner à s’y investir, même progressivement, pour rester connectés avec leurs administrés. Et puis, mieux vaut s’engager que rester silencieux si l’on veut bien gérer son e-réputation.
Les élus ont tout à gagner à s’y investir, même progressivement, pour rester connectés avec leurs administrés
Car, avec la montée en puissance du tout numérique, les médias sociaux sont devenus des espaces d’expression aux retombées considérables pour des internautes désireux, au mieux, d’exprimer un mécontentement, au pire, de nuire. Un potentiel de nuisance à ne pas prendre à la légère quand on sait qu’il peut faire renoncer certaines entreprises ou des habitants à s’installer sur un territoire.
La solution ? Faire de la veille, c’est-à-dire surveiller ce que l’on dit sur vous, en bien ou en mal, observer l’action des autres communes sur les réseaux sociaux ses confrères et s’informer sur les nouvelles opportunités données par les nouveaux médias afin de ne jamais se laisser distancier. Une démarche qui permettra également d’éviter l’effet boule de neige en cas de critique virulente d’un internaute, de suivre les lanceurs d’alerte n’hésitant pas à critiquer votre action mais aussi d’adapter votre stratégie de contenu.
Par ailleurs, le maire n’est pas le seul à devoir s’exprimer. Maîtrisant leur domaine d’intervention, les agents territoriaux experts sont également susceptibles d’échanger avec les administrés sur les réseaux sociaux.
Enfin, ne vous contentez pas d’être présents sur les réseaux sociaux parce qu’il faut y être ; seule une vraie ligne éditoriale listant vos objectifs, déterminant votre cible et votre contenu vous donnera une existence digitale. Ainsi et seulement ainsi, vous pourrez pleinement exploiter cette incroyable spécificité dont sont dotés les médias sociaux : l’interactivité.

(1) Fin 2017, Facebook compte 34 millions d’utilisateurs actifs chaque mois en France, contre 31 millions en mars 2016, selon le site corporate de Facebook.
(2) « Les municipalités à la conquête des réseaux sociaux. Mais pour quoi faire ? », Ewa Krzatala-Jaworska, Communication et organisation, 43 | 2013, p. 86-104
(3) « Influence digitale : Top 10 des maires les plus influents du Web », Jean-Augustin Beugré , Journal du numérique | 20 septembre 2014

(4) Co-piloté par les 150 membres du COPIL de l’Observatoire socialmedia des territoires
Article rédigé pour l’Association des maires de l’Isère

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]